Flash 20 ans #4 : Chloé Lavaud, une année particulière
La parole à celles et ceux qui ont fait le club pendant toutes ces années !
Chloé Lavaud, 25 ans, a rejoint le SGRMH lors de sa première accession en D2F (2016-2017) en tant que gardienne de but. Cette future professeur d’anglais est actuellement étudiante en Master 1 Professorat Lycée-Collège à Lorient. Elle revient sur son parcours au sein du RMH à l’occasion des 20 ans du Club.
Bonjour Chloé, tu as été handballeuse pendant un an dans la toute première équipe de D2F du SGRMH. Comment es-tu arrivée au Club ?
Après une année sportivement compliquée (dissolution du club du UMB – Bègles ), Olivier est venu me chercher à Bergerac en Dordogne. Je ne pouvais pas rêver mieux qu’une montée en D2F !
Parles-nous de ton passé au sein du club.
Je suis arrivée au club pour la saison 2016-2017 quand l’équipe est montée en D2F pour la 1ère fois. Je sortais donc d’une année compliquée où j’étais en centre de formation à Bordeaux. En arrivant au RMH, Olivier m’a donné une chance et m’a fait confiance. En tant que gardienne, je me suis retrouvée en binôme avec Nadège et je pense que ça a plutôt bien fonctionné ! On se complétait puisqu’on n’était pas dans le même registre de jeu.
Pour une première en D2, la saison a été plutôt pas mal ! J’avais déjà connu la D1F et la D2F mais cette saison était particulière puisque c’était la 1ère fois que j’étais numéro 1 bis (temps égal avec Nadège et alternance des mi – temps à chaque match), ça m’a permis à la fois de développer mon jeu mais également le côté plus psychologique : gestion du temps, concentration, réactivité et adaptabilité.
J’ai quitté le club après seulement un an. Non pas pour un autre club mais pour partir aux Etats-Unis ! Je terminais ma Licence en Staps et mon contrat était d’un an renouvelable. C’était l’occasion pour moi de réaliser un rêve et de mettre en pause le côté sportif pour la 1ère fois depuis bien longtemps.
Quel est ton meilleur souvenir au RMH ?
Les victoires bien sûr, toujours ! Rien de mieux qu’une victoire sur le fil où on a tout donné pour faire basculer la balance en notre faveur, surtout quand on est promues et qu’il faut s’accrocher au maintien !
Quel est ton pire souvenir au RMH ?
Les trois premiers matchs de la saison. Ces trois matchs que nous perdons à la dernière seconde … Lors de deux de ces matchs c’est moi qui suis dans les buts, il y a égalité et je prends un but à la dernière seconde et on perd sur ça … Dont une fois où l’ailière qui me met le but, marque sur une roucoulette en fermeture d’angle … Horrible comme début de saison !
Qu’est-ce que tu penses avoir apporté au RMH ?
En un an je ne pense pas avoir apporté quelque chose de particulier au RMH, mais peut-être simplement le plaisir d’avoir vécu la première saison en D2F ensemble !
Qu’est-ce que le RMH t’a apporté ?
C’est peut-être paradoxal, mais la possibilité d’avoir arrêté le hand sans regret. Le club et Oliver m’ont apporté assez de confiance pour pouvoir prendre cette décision et de pouvoir exprimer mon souhait sans avoir peur des réactions. Olivier a été très compréhensif quand je le lui ai annoncé et cela m’a permis de terminer la saison dans de bonnes conditions, en donnant tout ce que j’avais. C’est une des meilleures saisons que j’ai passées, je suis sortie de ce milieu sur une très bonne note et de très bons souvenirs ! C’est toujours un plaisir de revenir au RMH !
Quelle est la personne qui t’a le plus marquée au RMH ? Pourquoi ?
Olivier, pour toutes les raisons que j’ai données avant. Mais aussi l’ensemble des bénévoles, toujours présents et fidèles ! Et c’est à ça que l’on reconnait un bon club : à ses bénévoles.
Une anecdote ?
Je m’auto-balance et j’ai honte ahaha, mais je suis arrivée en retard au tout premier entrainement de la saison, pour la reprise ….
Que peut-on souhaiter pour le RMH dans les années à venir ?
De rester comme il est : convivial, accueillant, bienveillant et structuré. C’est ce qui fait que les joueuses sur le terrain continueront de se battre pour leur équipe !
Merci Chloé !
Photos : Philippe Riou, René Le Bihan, Laury Rousseau.