Urgence section pro : le point sur la situation
Depuis le communiqué de presse de lundi dernier qui a remué le monde du handball et de la région, la situation du Club n’a pas avancé ; toujours à la recherche d’une salle pour s’entraîner, le SGRMH multiplie les contacts avec les collectivités concernées.
Une solution existe : la salle de Ker Lann (campus au sud de Rennes) correspond en tous points aux besoins du club. Aujourd’hui, les trois plateaux sportifs sont utilisés par un bureau d’étudiants du campus, pour des activités de détente hors temps scolaire. Le SGRMH n’aurait besoin que d’un seul plateau sportif.
Malgré les multiples échanges avec les collectivités, la prise en compte de notre demande se fait encore attendre du côté de M. Jean-Luc Chenut, Président du Conseil Départemental d’Ille et Vilaine.
Si aucun retour n’est donné dans les prochains jours, le SGRMH pourrait être obligé d’arrêter son activité.
Les soutiens sont nombreux, notamment du coté des institutions fédérales : la Fédération Française de Handball et la Ligue de Bretagne se sont saisies de l’affaire et collaborent avec le club pour appuyer la demande pressante.
Notre partenaire Ti Sport est allé à la rencontre d’Olivier Mantès, manager et entraineur de la D2F, pour entretien exclusif.
Trois jours après votre communiqué, quelle est la situation actuelle pour le club ?
La situation n’a pas évolué. On n’a pas de retour des institutions rennaises. On sait juste que grâce aux partages sur les réseaux sociaux, le Département a lancé une réflexion en interne, mais on n’a pas d’échange directement avec eux. On a néanmoins eu des discussions avec le président (Philippe Bana) et la vice-présidente (Nodjialem Myaro) de la Fédération Française de Handball qui nous ont apporté leur soutien. Ça veut au moins dire que le dossier est pris en considération par la plus haute compétence de la Fédération. Après, un coup de téléphone ou un soutien c’est bien, mais il faut que des actions suivent.